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La qualité de l’air intérieur, priorité du prochain Plan National Santé Environnement 2020-2024

Dernière mise à jour : 1 juin 2021

Alors que la consultation publique dans le cadre de l’élaboration du Plan National Santé Environnement 4 (2020-2024) se termine ce 9 décembre 2020, retour sur les grands axes de ce plan qui affiche l’amélioration de la qualité de l’air intérieur comme une priorité.


Qu’est-ce que le Plan National Santé Environnement 4 (PNSE4) ?


La mise en place de Plans Nationaux Santé Environnement date de la conférence interministérielle de Budapest en 2004, organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé. En France, trois PNSE ont depuis été mis en œuvre.


Structuré autour de différents axes d’actions qui lui sont propres, l'ensemble des plans poursuive un même objectif : réduire l’impact des effets néfastes de l’environnement sur la santé et améliorer la prise en compte des enjeux santé environnement à toutes les échelles du territoire


Annoncé en 2019, le lancement du 4ème PNSE copiloté par les Ministères de la Transition écologique et de la Santé et des solidarités doit aboutir à la définition de nouveaux axes d’action pour la période 2020 – 2024.


Cette élaboration s’inscrit dans un contexte particulier qui impacte directement les enjeux de santé-environnement dans notre pays :

  • Préoccupation croissante des citoyens quant à l’impact de l’environnement sur leur santé

  • Crise sanitaire de la COVID19 qui vient souligner la prégnance des liens entre santé humaine, santé animale et contexte environnemental, et ceci à l’échelle planétaire

  • Une volonté des élus locaux de s’engager sur les enjeux environnementaux en faveur d’un développement durable pour tous


Quelles ambitions pour le Plan National Santé Environnement 4 ?


Le PNSE4 doit permettre à chacun, en tant que citoyen, professionnel, consommateur, parent, d’être acteur de son environnement et de sa santé.


Comment ? Par une meilleure compréhension et connaissance des risques, amenant à une évolution des pratiques quotidiennes en faveur d’un environnement plus sain pour la santé.


Le PNSE4 se structure autour de 4 grands axes, déclinés en actions :


  • Axe 1 : S’informer sur l’état de mon environnement et les bons gestes à adopter

  • Axe 2 : Réduire les expositions environnementales affectant notre santé

  • Axe 3 : Démultiplier les actions concrètes menées dans les territoires

  • Axe 4 : Mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des populations


Intégrée à l’axe 2, la qualité de l’air intérieur est proposée comme thématique prioritaire de ce PNSE 4. L’action 13 lui est ainsi dédiée, avec cet objectif : améliorer la qualité de l’air intérieur au-delà des actions à la source sur les produits ménagers et les biocides. Dans ce cadre, sont mis en avant les retours d’expérience suite à la mise en place obligatoire de la surveillance de la QAI dans les établissements recevant du jeune public depuis 2018 : « Le retour d’expérience sur cette surveillance fait émerger l’intérêt des autodiagnostics car ils rendent les collectivités actrices de la QAI, ce qui est un facteur important d’appropriation de la réglementation. Par ailleurs, les mesures de polluants sur une périodicité de 7 ans, jugée trop longue, ne permettent ni un suivi dans le temps ni une amélioration réelle de la QAI »


Chez Shou, nous partageons pleinement cette vision et c’est pourquoi nous avons développé une solution transversale axée sur la sensibilisation, la mobilisation des acteurs et la mesure en continue. Ces trois axes nous paraissent être les clés d’une évolution des comportements sur le long terme et d’une amélioration continue de la qualité de l’air intérieur.


Vous pouvez consultez la totalité du projet ici : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20048_PNSE4_BAT.pdf


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